Origine de l'épiphanie.
Le 6 janvier, on fête l'Épiphanie : mot d’origine grecque, signifiant « apparition ». Cette fête correspond au jour où les rois mages, Melchior, Gaspard et Balthazar - venus d’Orient à Bethléem guidés par la lumière d’une étoile, arrivèrent jusqu’à Jésus, périple qui dura 12 jours avant de pouvoir se recueillir devant l’enfant Jésus et lui offrir des présents. Célébré pendant longtemps le jour de l’Épiphanie le 6 janvier, soit 12 jours après Noël, on tire désormais les rois le 1° dimanche de janvier (le 1° dimanche entre le 2 et le 8 janvier, lorsque le 6 janvier tombe un jour de semaine.
La galette des Rois.
C’est autour du 13°-14° siècles qu’apparaissent les premières traces de gâteau du partage lors de l’Épiphanie. A cette occasion, la galette était partagée en autant de portions que d’invités, plus une part. Cette portion supplémentaire, appelée « part du Bon Dieu » ou « part de la Vierge » était donnée au premier pauvre qui passait. La fève.
La tradition de « tirer les rois » à l’Épiphanie passe par la dissimulation d'une fève dans la galette, cela remonte au temps des Romains. Au 11ème siècle (entre 1000 et 1100 ans), certains avaient pour habitude de désigner leur chef en cachant une pièce dans un morceau de pain.
Cette coutume veut que la personne qui obtient cette fève devienne le roi de la journée et a le droit de porter une couronne de fantaisie. C’est le plus jeune des convives, caché sous la table, qui décide de la distribution des parts. La tradition veut, que celui qui trouve la fève, désigne un roi ou une reine, et l’embrasse.
Les différentes galettes.
Dans les différentes régions de France, la galette prend un autre nom :
-Le pithiviers dans le Loiret.
-Le gâteau des rois, le pastis ou la brioche dans le Sud de la France.
-La galette comtoise (galette sèche à base de pâte à choux recouverte de sucre et de beurre, aromatisée à la fleur d’oranger) en Franche-Comté.
-La nourolle en Normandie.
-Le tortell en Catalogne.
Article écrit par Y. FRANCOIS
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